La certification biologique

La famille Desrochers a toujours su travailler de concert avec la riche nature que lui offre la région des Hautes-Laurentides. La protection de la faune et de la flore devient une mission toute naturelle lorsque l’on souhaite offrir un terrain de jeu de qualité à toutes ses abeilles.

Réduire son empreinte carbone est évidemment une préoccupation au centre de toutes les décisions relatives au bon fonctionnement de l’entreprise.

Réutilisation des cartons pour les livraisons, utilisation de l’eau de rinçage d’une cuve pour le prérinçage d’une autre, sont tout autant de petits gestes qui, posés à répétition, peuvent avoir un grand impact.Trouver des bouteilles plus légères semblait évidemment important pour le duo qui a à cœur les différents enjeux environnementaux.

Le gros de notre empreinte carbone c’est le verre. Les bouteilles que l’on utilise pour les pétillants font 540 grammes, mais la plupart des bouteilles sur le marché c’est minimum 750g et ça peut aller jusqu’à 900g!

Géraud Bonnet

Lorsqu’ils reprennent les rênes de la ferme en 2009, il apparaît  évident pour Naline et Géraud que d’aller chercher la certification biologique est une des premières missions à accomplir. Après tout, le miel, matière première des hydromels, est quant à lui déjà certifié bio depuis 2001. Pour obtenir cette certification, l’apiculteur doit s’assurer que tout ce qui entoure ces ruches dans un rayon 3 kilomètres ait obtenu cette même certification biologique ou encore, soit en végétation spontanée; forêts, friches, milieux humides ou prairies naturelles qui ne soient pas arrosés.

C’est pour ça que c’est difficile à obtenir parce que 3km de rayon, autour d’un emplacement de rucher, ça équivaut à 2800 hectares, et ça, c’est pour chaque emplacement. Anicet en a plus de cinquante. Là où on a été chanceux, de 2010 à 2020, il y avait vraiment un gros mouvement de céréaliers biologiques. On était une des régions en Amérique du Nord où il y avait le plus haut pourcentage de terres agricoles ayant la certification biologique.

Géraud Bonnet

Ce qui inquiète désormais les deux entreprises qui travaillent en étroite collaboration, est l’arrivée de certaines cultures de soja et de maïs, désormais possible en raison du réchauffement climatique. Le genre de cultures pouvant inviter des OGM à se mêler de la partie, un gros challenge pour les détenteurs de certification biologique.

À la manière des abeilles qui entretiennent la biodiversité sur le territoire, Géraud et Naline espèrent inspirer les agriculteurs de la région à adopter la certification biologique. En démontrant simplement que ce genre d’initiative réussit et dynamise la région en plus d’y attirer plusieurs touristes.

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